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Cadrage méthodologique pour refonte volet Action #1783

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Benjamin-Boisserie-ABC opened this issue Mar 13, 2023 · 2 comments
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Cadrage méthodologique pour refonte volet Action #1783

Benjamin-Boisserie-ABC opened this issue Mar 13, 2023 · 2 comments

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@Benjamin-Boisserie-ABC
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Collaborator

Voici une synthèse des éléments méthodologiques que l'on aimerait pouvoir trouver dans la nouvelle version du volet Action. @laem @Clemog @lbranaa @martinregner

Ces éléments sont fortement en lien avec l'aspect produit, j'en ai conscience, mais difficile de détacher l'un de l'autre. En tout cas c'est une base de travail qui s'appuie sur les contributions du comité scientifique. En lien avec 714

Un besoin d’actions, d’objectifs, de trajectoires et de mise en avant des risques

Justification

Toute comptabilité carbone (ici le chiffrage de l’empreinte carbone de consommation) doit être tournée vers le passage à l’action et l’objectif de réduction des émissions de GES

Constat

Les actions sont déjà présentes en nombre (et elles continueront de se diversifier avec le temps) mais il manque à Nos Gestes Climat des objectifs de réduction clairs et en accord avec une trajectoire de transition dirigée vers l’objectif 2 tonnes. Par ailleurs, la notion de risque (que fait pesait le non-changement des modes de vie) n’est pas abordée dans Nos Gestes Climat.

Propositions

  • Définir des objectifs chiffrés, atteignables et non éloignés dans le temps. Nous proposons en première approche 3 pas de temps : n+1, n+2 et 2030. Considérer des échéances temporelles plus lointaines nous parait inadapté à l’échelle individuelle. L’objectif de ces trois échéances temporelles serait d’engager l’utilisateur dans une réduction progressive de ses émissions (années n+1 et n+2) pour se projeter, en 2030, vers une réduction significative (i.e. ayant nécessité la mise en place d’actions « structurelles » et à fort impact)
    • Ces 3 échéances temporelles serait le moyen de traduire un engagement croissant en termes d’effort. Pour schématiser, d’un objectif n+1 où je change mes apports carnés pour limiter le bœuf à un objectif 2030 je suis végétarien
    • Cela serait un moyen de ne pas « braquer » certains utilisateurs qui se voient afficher les actions les plus radicales car les plus à même de réduire l’empreinte. Datagir confirme d’ailleurs que les « petites actions » et écogestes sont très souvent consultées
  • Définir une trajectoire de transition de l’utilisateur qui
    • Aurait pour point de départ le résultat de la simulation de l’utilisateur
    • L’emmènerait vers son objectif 2030
    • Serait compatible et dirigée vers l’objectif 2 tonnes en 2050 via, en première approximation, un ratio moyen de réduction selon la formule suivante
      • Taux de réduction moyen =
        image
      • Ex : -5,79 %/an en considérant 10 tonnes en 2023 pour arriver à 2 tonnes en 2050

image

  • Expliquerait l’objectif 2 tonnes. Plus spécifiquement il est nécessaire que l’utilisateur comprenne
    • qu’il s’agit d’un ordre de grandeur (cf. juste en-dessous) et non pas une valeur à atteindre des « demain »
    • l’origine de cet objectif. En résumé : un budget carbone mondial pour la neutralité planétaire en 2050 divisé par le nombre d’habitants sur Terre. Il peut donc évoluer à la hausse ou à la baisse (notamment du fait de la population réelle en 2050). Qui plus est 2 tonnes pour tous repose sur une vision égalitariste. Or il est tout à fait possible que des disparités (à la hausse comme à la baisse) existeront entre pays.
    • qu’à l’heure actuelle atteindre 2 tonnes est (quasi) impossible car la structure sociotechnique dans laquelle nous vivons n’est pas construite pour atteindre des modes de vies soutenables. « L'objectif 2 tonnes ne doit pas être pensé comme un simple objectif individuel à court terme, mais comme un objectif intégré à un cadre de réduction progressive de l’empreinte carbone française, fait de la somme des réductions des empreintes carbone individuelles mais également de la transition bas carbone des entreprises qui proposeront des produits et services bas carbone, de celle de l’État qui investira et légifèrera pour faire émerger cet environnement dit « bas carbone » et de la transition de la société dans son ensemble qui se transformera progressivement pour valoriser socialement les modes de vie sobres et soutenable ». Il pourrait être envisagé de mettre en avant les ordres de grandeur de réduction des émissions attendus pour certains secteurs tel que le prévoit la SNBC.
  • Doubler l’analyse GES d’une analyse « risque climat » en lien avec
    • l’augmentation (future et simulée) du prix des énergies fossiles (et aussi du bois ?). Cela permettait, en plus de l’aspect « altruiste » de la réduction des émissions de GES, que soit intégré un incitateur économique.
    • afin de ne pas restreindre le risque climat à un risque d’augmentation du prix des énergies fossiles on pourrait faire le lien avec le risque "physique" à l'échelle d'une commune (commune et individu sont assez proches, non N) via l'outil ClimatDiag Commune de Météo France qui synthétise les risques par commune à l'horizon 2050.
    • concernant les autres types de risques (réglementaire, d’image, etc.), cela semble (pour l’instant) peu adapté à l’échelle individuelle car trop peu concret.

Un besoin d’explication des autres aspects de la « contribution » au changement climatique (i.e. autre que celui de l’empreinte carbone de consommation) et des autres périmètres de « comptabilités carbone » (épargne, entreprise, etc.)

Justification

Les retours utilisateurs et remarques du type « réduire l’empreinte carbone c’est bien beau mais ce n’est rien au regard de l’empreinte de l’épargne » ; « je suis à 3 ou 4 t et c’est impossible de baisser plus » ; « l’objectif 2 tonnes est inatteignable quand il y a déjà 1,6 t de services sociétaux » doivent pouvoir se voir apporter une réponse (#1780 pas plus tard qu'hier)

Constat

Ces retours utilisateurs sont fréquents. L’ABC et Datagir y répondent directement dans Github. Il existe aussi cet article sur le blog de Datagir, article très intéressant mais qui, je crois, n’est pas consulté. Trouver ces réponses dans le volet Action parait donc adéquat, non ?

Propositions

Traiter dans le volet Action ces problématiques spécifiques en s’appuyant sur les différents profils utilisateurs et en rajoutant des actions (notamment sur les sujets de financement) voire en créant un tableau de bord spécifique (cf. plus bas).

Il s’agirait donc d’évoquer les autres aspects de la « contribution » au CC en plus de celui principal de l’empreinte carbone de consommation. Le message clé serait de faire comprendre à l’utilisateur que réduire l’empreinte carbone de consommation est essentiel mais que d’autres enjeux sont à avoir en tête pour agir efficacement/pleinement contre le CC et pour réduire les émissions de GES à grande échelle. Une proposition exploratoire avait été faite en ce sens et cherchait à évaluer à quel point l’utilisateur œuvrait à la transition sur ces quatre « aspects » :

  • L’aspect « sensibilisateur » : œuvrer à la sensibilisation autour de soi pour réduire les émissions ailleurs (amis, famille, système, etc.) est tout aussi important notamment pour les individus ayant une faible empreinte et dont les leviers de réduction s’amenuisent
  • L’aspect « investisseur/capitaliste » : même si l’empreinte de l’épargne ne peut pas être sommée à celle de consommation, informer l’individu que son épargne n’est pas neutre pour le climat est essentiel notamment quand de nombreuses banques françaises continuent de financer les énergies fossiles. Cet aspect de la lutte contre le CC fait notamment sens pour des profils à fort revenu et/ou faible empreinte. Des actions comme « changer de banque » ou « financer des projets écologiques » pourraient d’ailleurs être proposées dans le volet Action et le sujet de l’empreinte carbone de l’épargne devrait être expliquée/contextualisée :
    • Pour des raisons de double compte, cette empreinte ne peut se sommer à celle de l’empreinte carbone de consommation.
    • L’évaluation de l’empreinte carbone de l’épargne élargit très certainement les périmètres physiques (ce qui est pris en compte) et temporels (sur quel pas de temps) en comparaison de l’empreinte carbone de consommation.
    • Le ratio en gCO2eq/euro d’épargne est donc à prendre avec des pincettes
  • L’aspect « travailleur/producteur de valeur » : même si le choix de son travail (et surtout le choix d’en changer) ne peut se résumer à un simple choix individuel, le secteur dans lequel on travaille est une réflexion à avoir pour certains d’entre nous. En effet, pour atteindre les objectifs climatiques il est essentiel de quitter les énergies fossiles, revoir notre façon de se déplacer, manger moins de viande, etc. (je grossis un peu le trait notamment sur la conso d'énergie fossile restante en 2050 mais vous m'avez compris). De très nombreux secteurs sont donc amener à muter drastiquement voire tout simplement à disparaitre : le moi « travailleur » continuera-t-il d’exister s'il est lié à un emploi dans une activité fortement carbonée ? Par ailleurs, il convient comme pour l’empreinte de l’épargne, afin de clarifier les choses pour les utilisateurs ayant tendance à sommer/mettre sur un même plan toutes les empreintes, d’expliquer que :
    • l’empreinte d’une entreprise ne peut se ramener à l’échelle individuelle (en divisant par exemple par le nombre d’employé) et ne peut donc pas se sommer à l’empreinte de consommation
    • chercher à faire rentrer des émissions d’entreprise/secteur n’est pas compatible avec l’approche consommation individuelle

Il pourrait également être envisagé de rajouter un 5ème aspect de la lutte contre le changement climatique : celui de préserver les espaces naturels et plus spécifiquement les capacités de séquestration (l’aspect « séquestrateur » ?). Étant donné qu’une grande partie de la forêt française est privée et que la SNBC ambitionne un doublement des capacités de séquestration, cet aspect ne devrait-il pas être questionné ? Ce dernier s’adresserait plus particulièrement aux profils disposant de jardin/terres même s’il est fort probable que Nos Gestes Climat ne touche pas directement cette cible.

Par ailleurs, l’ensemble de ces aspects serait un moyen d’aborder la notion de « contribution juste ». Tout le monde ne pouvant pas agir sur tous les enjeux évoqués à la fois (sauf rare cas) il s’agirait en quelque sorte de faire comprendre la nécessité d’agir « à chacun selon ses moyens », c’est-à-dire d’agir au maximum sur les enjeux correspondants le plus à notre profil. A titre d’exemple, les urbains ne peuvent directement agir sur l’enjeu « séquestration ». Pour eux la priorité serait de diminuer fortement l’empreinte de consommation car les leviers pour décarboner sont forts en ville (et même d’agir sur les enjeux de sensibilisation et d’investissements pour certains profils). A l’inverse, les profils « ruraux » dont l’empreinte de consommation est peut-être un peu plus forte (notamment du fait de la dépendance à la voiture) ne pourront peut-être réduire d’autant cette empreinte. Cependant, ces derniers seraient responsables d’agir concrètement sur l’enjeu de séquestration/préservation. Pour d'autres encore à faibles ressources et aux émissions bloquées" (pas propriétaire, pas de moyen pour choisir des voitures bas carbone, etc.) leurs marges de manœuvre pour décarboner sont très faibles et leur faire comprendre/déculpabiliser (en expliquant clairement que leur empreinte diminuera avec la transition du système) me parait essentiel.

Ce que l'on propose : un tableau de bord type NZI

En s’appuyant sur les notions évoquées plus haut et pour reprendre, la position ADEME sur la contribution à la neutralité carbone des organisations, pourquoi ne pas proposer un tableau de bord de la contribution à la neutralité à l’échelle individuelle ?

image

image

Encadré rouge = volet Action actuel de NGC
Encadré bleu = moi "sensibilisateur"
Encadré vert = moi "investisseur"
Encadré violet = moi "producteur"

Un besoin de mise en relation

Justification

Le comité scientifique a plusieurs fois mis en avant que l’engagement sur le long terme est très complexe notamment auprès de public peu sensibilisé. Chiffrer l’empreinte et la portée des réductions ne suffit pas pour engager sur le long terme de très nombreuses personnes.

Constat

NGC suit une approche pertinente en favorisant a posteriori l’émergence d’une intelligence collective via une facile transmission du message et des possibilités d’animation simple (via les guides animateurs et les modes sondage/conférence) mais il pourrait aller plus loin dans cette démarche.

Proposition

Qu’en fonction des actions ou dans une catégorie d’action à part entière nous fassions le lien avec le tissu d’acteur engagé dans la transition (ONG, association, défi, application, jeux etc.), notamment afin de réorienter les gens peu sensibilisés vers des moyens d’engagements plus concrets et ludiques.

Liste non-exhaustive d’acteurs :

  • Avenir Climatique
  • Ma petite planète
  • Les fresques de tout type
  • Gamification de tout type
  • 2 tonnes
  • My CO2
  • Citoyens pour le Climat
  • Etc .

Un besoin de comparaison aux autres

Justification

Le Comité Scientifique a plusieurs fois remonté que la moyenne n’était pas l’indicateur le plus adaptée pour se comparer. La médiane étant un bien meilleur indicateur pour cela.

Constat

En accord avec cela, l'écran de fin n'affiche plus la moyenne française sans pour autant l'avoir remplacée par un autre moyen de se comparer comme la médiane.

Proposition

Permettre à l’utilisateur de situer son empreinte par rapport à celles des autres.

L’enquête à venir dans les semaines qui viennent semble un bon moyen de mettre en avant une médiane française représentative (et basée sur une approche consommation).

Il pourrait également être proposé de se comparer à des médianes d’autres pays (et donc issues d’autres sources/approches) . Un travail d’analyse méthodologique sera au préalable nécessaire pour analyser les méthodes de calcul et les périmètres ayant permis l’élaboration de ces médianes. Néanmoins, se comparer à d’autres pays européens, ou d’autres grand pays « émetteurs » permettrait de prendre du recul sur la portée de réduction d’émissions de tous et battre en brèche certaines idées reçues.

@laem
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Contributor

laem commented Mar 27, 2023

Merci pour ce gros travail ! Quelques remarques :

À propos de l'UX "scénarios"

  • ta première proposition est très similaire à ce que nous avions écrit dans l'article de blog https://datagir.ademe.fr/blog/budget-empreinte-carbone-c-est-quoi, qui est devenu la 4ème page google, devant wikipedia, sur la recherche "budget carbone"
  • je crois qu'il y a alignement sur le fait qu'on devrait intégrer des scénarios de transition, mais c'était plutôt un blocage de moyen vu le travail d'UX qu'il y a à faire pour bien le faire :)
  • une crainte cependant de mon côté (qui n'invalide pas du tout l'idée, loin de là) que j'ai déjà évoqué de nombreuses fois ici : il faut s'assurer que le message envoyé ne créée pas un sentiment de "ah mais c'est bon, j'ai le temps". L'actuel peut être jugé abrupt, mais c'est aussi sa première qualité : montrer l'ampleur du problème. Les scénarios me semblent devoir arriver après que l'on a montré l'ampleur du problème. 1) le problème, chiffré (la falaise) 2) regarde, en y allant pas à pas, année après année, c'est plus faisable qu'on le croit !.
  • attention aussi à ne pas donner l'impression que ce programme de réduction planifié résoud le problème du réchauffement climatique : non, même en suivant les scénarios, on aura une planète à +2° de moyenne, et davantage encore sur le territoire français, il ne faut pas que l'inverse soit comprise, que ce programme de réduction amènerait au climat du passé. Ça me semble important de proposer un scénario ambitieux, qui va bien au-delà du minimum pour respecter l'AP.

Le reste

Concernant les autres pans de la compta carbone (épargne, entreprise), je suis tout à fait d'accord ! Une première étape facile serait de simplement intégrer ces réflexions à la page /actions, sans même faire de calculs. Mais ça demande pas mal de travail d'UX pour ne pas non plus rendre encore moins découvrables les actions "consommation", qui sont la valeur ajouté de NGC, à ce stade.

Ça pourrait simplement être des encarts "bonus", visuellement différents des autres cartes pour bien séparer les points de vue consommation vs les autres.

Concernant les liens vers des ressources tierces : tout à fait, mais on a besoin de réfléchir sur les critères de sélection qui font qu'un service public recommande certains services privés... et pas d'autres.

@BlackNichols
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Bonjour,

Je ne suis pas sur que ce soit le bon endroit pour contribuer mais n'hésitez pas à me rediriger si besoin ; je préfère écrire un commentaire ici plutôt que de créer une nouvelle issue (j'ai vu la meta issue et les différentes issues en rapport avec le sujet).

Après avoir passé le test je me suis fait la même réflexion que de nombreuses personnes conernant l'impossibilité d'atteindre les deux tonnes. J'y ai unpeu réfléchi et j'ai quelques pistes à proposer (désolé d'avance si elles ont déjà été évoquées ailleurs, j'ai rapidement parcouru quelques issues mais ce serait long de tout lire).

Si au niveau gouvernemental il y a des plans/projets pour réduire progressivement l'empreinte carbone avec des objectifs progressifs (j'ai vu un article la dessus en parcourant raipdement le site de l'ademe) ce serait sans doute moins décourageant d'afficher l'objectif de l'année en cours et/ou ceux des années suivantes. Exemple illustratif : 4 tonnes en 2023, 3.8 en 2024 etc pour atteindre 2t en 2032.

Si il est prévu au niveau gouvernemental d'entreprendre des actions pour diminuer l'empreinte des services publics ça pourrait être intéressant d'avoir un lien vers ces actions/prévisions facilement accessible ; ça permettrait d'apporter un début de réponse. Bien sur si cela n'est pas prévu c'est impossible (et inquiétant).

Enfin, ce serait peut-être mieux d'afficher l'empreinte des services publics en haut dans le bilan plutôt que tout en bas. Avec la configuration actuelle on se rend facilement compte que les services publics comptent pour 80% de la cible ; j'ai peur que ce soit décourageant pour une majorité de personnes (sachant que je n'ai aucune connaissance en psychologie, je peux me tromper complètement). Pour les personnes qui ont déjà fortement optimisé leur empreinte ça ne changera pas grand chose mais pour ceux qui ont encore beaucoup de moyen d'action ça peut être impactant. Bien sur le problème peut aussi se poser pour d'autres catégories : ceux qui prennent la voiture tous les jours pour aller travailler risquent d'être découragés si les transports sont en bas, ceux qui aiment la viande si la nourriture est en bas, ceux qui ne sont pas propriétaire si le logement est en bas... Il n'y a pas de solution parfaite.

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